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« E.L.L.E. »
et
« NouS »
REVER ELLE

« Qui est - E.L.L.E ? » , « Qui est ( sommes ) NouS ? » , demandez – VouS , sans doute .

Inquiets que vous êtes peut-être d' une si familière étrangeté de l'usage de « pronoms personnels » , dont vous êtes comme nous , les communs usagers , « locuteurs » de langue française :
De quel droit quelques « UnS » s'en pareraient-ils , en parents , des outils communs  à tous les utilisateurs de la langue française , et pire , puisque la langue française est aussi la langue officielle de la République Française , de quel droit quelques « UnS » useraient-ils , abuseraient-ils du détournement « poétique » de LaLangue pour imposer ( sub rets TICE semant ) leurs visées philosophiques ou politiques particulières et spécieuses , ou même simplement quelque penchants esthétiques "douteux" ?

Notez bien : De quel droit régimenteriez – vous un tel usage ? Ou même , vous sentiriez-vous obligés de « VouS » soumettre à une norme prescrite par quelques « AutreS » à ce sujet  ?
Ne seriez-vous pas assez « majeurs » , pour décider « VouS-MeMeS » ce qui est lisible et compréhensible pour VouS et ce qui ne ne le serait pas encore ?

Voici donc une commune explication initiale , que nous supposerons rassurante, vu la familarité scolaire des références fournies .
Oui, vous êtes en terrain « bien connu » , il n'y a pas de complot caché ( cons pelotez
toujours vous êtes con... nus ) : voyez vous-mêmes :.

Lexique de base :

E. L. L. E. : Acronyme pour « Egale Liberté Libre Egalité » .

« ELLE » signifie pour « NouS » :
l' équivalence ou la réciprocité symétrique désormais indissociable de l' « Egale Liberté » et de la « Libre Egalité »
( Cette libre proposition d'indissociabilité ici énoncée sera exposée et développée plus loin ) .

Double expression où vous reconnaîtrez facilement deux noms communs de la langue française ( « liberté » , « égalité » ) ,
mais aussi bien sûr, culture élémentaire de "socle commun" oblige , des « valeurs  de la république » , énoncées comme telles :

- dans la devise de la République Française  « Liberté Egalité Fraternité » inscrite non seulement dans la constitution , mais sur les  frontons de nombreux bâtiments publics  , documents officiels , etc.
( Ne dites pas que vous êtes là en terrain inconnu ! L' histoire de cette devise peut vous être contée facilement , si vous la cherchez un peu )

- comme valeurs du noyau même de la « Déclaration Universelle des Droits de l'Homme » , et notamment de l' Article Premier :
« Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits . Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité » .

Ces références élémentaires immédiates doivent vous permettre de repérer suffisamment le « terrain commun » où , au moins linguistiquement, notre débat potentiel futur s' alimente :
vous pouvez difficilement faire semble d'ignorer de quoi il est question sommairement .
Même si d'une façon ou d'une autre , vous vous posez vous-mêmes bien des questions sur la « valeur » de ces « valeurs » et cherchez ainsi , à la manière du soupçon nietzschéen à "transvaluer" toutes les valeurs.

( Et si, avalant toutes ces "a-valeurs", sans les avoir avalisées, cependant vous les valez bien ... ) ( La Boîte à Valise avalise tous les boiteux )

( "Ariane", comme on sait, a longtemps attendu avant que Nietzsche ne prétende la réveiller à son tour ... )

Mais alors, pure coquetterie d' « ELLE » ? Pour simplement remettre à la mode du « vous le valez bien » de si anciens oripeaux ?
Ce n'est donc que cela, toujours inutilement répété et pourtant devenu d'après certains, l' « idéologie dominante » du "politiquement correct" de notre temps :
« droit-de-l'homme-isme » de bel ange bêlant babélisé et labélisé ?

C'est VouS-qui-VoyeZ :

Car NouS VouS l' assurons ici : personne désormais que « VouS-MeMeS » ne vous demande ni ne vous oblige à vous engager pour « ELLE »
( même pas en « lent gage »
pour La B_ELLE REB_ELLE,
ou comme disait Brassens : "Mourir pour des idées , d'accord ... mais de mort len - en - en - ... - te" )

La référence philosophique, mais désormais aussi juridique et politique aux « Droits de l' Homme », dans leur expression « universellement reconnue » de la « Déclaration Universelle des Droits de l' Homme » , nous pose à tous et à chacun la question de notre propre « situation » par rapport à ce qui a ainsi été proclamé par l' Assemblée Générale des Nations Unies ( 10 décembre 1948 ) comme «  l'idéal commun à atteindre par tous les peuples et toutes les Nations ».
Cette "Déclaration Universelle"suppose donc, dans une certaine mesure « à votre place », en vous « représentant » à travers l' expression de la volonté générale des Nations Unies, être la vôtre, comme citoyens de ces Nations et « Etats membres », désormais soumis à cette loi commune que vous avez vous-mêmes ainsi élaborée et acceptée ( « vous », comme citoyen dans ce cadre général légal de représentativité politique démocratique ) .

C'est VouS qui Voyez

Comment donc ? Vous vous récriez ? Vous n' avez rien dit ? Vous n' avez rien signé ? Vous n' avez pas eu droit à la parole ? Même votre commune « maîtrise » de la langue française ne vous a pas permis de vous exprimer pour définir cela même qui constitue le noyau le plus digne de respect de votre personne , vos droits fondamentaux et inaliénables ? Ainsi donc d' « autres » ont parlé à votre place pour dire ce que vous avez le droit de penser , de dire ou de faire ?

Mais pour dire « à votre place » quoi ? Si ça se trouve, vous ne le savez même pas vraiment , même si cette « Déclaration Universelle des Droits de l' Homme » a été proclamée comme « idéal commun à atteindre par tous les peuples et toutes les Nations » , « afin que tous les individus et tous les organes de la société, ayant cette Déclaration constamment à l' esprit, s'efforcent, par l' enseignement et l' éducation , de développer le respect de ces droits et libertés et d'en assurer par des mesures progressives d'ordre national et international, la reconnaissance et l' application universelles et effectives, tant parmi les populations des Etats membres eux-mêmes que parmi celles des territoires placés sous leur juridiction. »

Alors , il se peut que vous disiez ( en votre for intérieur et familier ) : « je n'en ai rien à foutre ! »
( « Avoir cette Déclaration constamment à l' esprit » , et puis quoi encore ? à moins peut-être de l' avoir "inconsciemment" à l' "esprit" ? )

Vraiment ? Vous vous désintéressez totalement de vos « droits » ? Ou vous pensez peut-être que ce n'est pas « ça » ( un "chiffon de papier" ) qui garantit l' application universelle et effective de ces droits : que c'est le privilège de fait de votre situation réelle actuelle qui vous « garantit » d' être un peu « plus égaux » que d'autres êtres humains dans le monde , et que donc vous allez défendre « bec et ongles» ces privilèges assumés contre tous ceux qui pourraient s'appuyer sur ces mêmes « Droits de l' Homme » pour exiger une situation de « respect des droits » égale à la vôtre ?
Au nom de quel « droit » vous croiriez-vous « justifiés » à bénéficier de tels privilèges discriminants , dont précisément la Déclaration Universelle abolit le principe en déclarant l' Egalité essentielle pour tous les êtres humains de tous les Droits de l' Homme ainsi déclarés ( Voir notamment l' Article 2 ) ?

Que diriez-vous alors si d'autres vous privaient par la force de vos actuels privilèges , en allégant eux aussi qu'ils ont le droit de défendre « bec et ongles » des droits égaux que vous leurs refuseriez , et que de la même façon que vous , si « vous » prétendez justifier vos « privilèges » , ils peuvent défendre les leurs ou en acquérir à votre détriment ?
( Au jeu du « gagner plus » , « que le meilleur gagne » : le « meilleur » , c'est à dire celui qui de fait gagne ... pour le moment , en attendant le prochain « crack » ... financier ou guerrier : d'ailleurs pour se préparer contre tous à subir le moins possible les effets attendus du prochain crack , il faut bien évidemment « travailler plus » pour payer les outils de l'escalade financière et /ou guerrière : notre « prochain » étant notre prochain ennemi , que d'efforts ne faut-il pas consentir pour rester « les plus forts » ou "les meilleurs" dans une "compétition" mondialisée contre tous ceux qui voudraient aussi l' être ... )

Si telle est votre ultime philosophie de la vie ( « La loi du plus fort est la meilleure » ), vous faites probablement vous-mêmes le « libre choix » de ne pas être parmi « NouS ».

Mais il se peut que vous disiez plutôt :

«  Je suis bien d'accord sur les principes, sur l' idéal général des Droits de l' Homme, mais,  étant donné  qu'ils ne sont pas encore réellement « universellement et effectivement » appliqués et que, apparemment, un très grand nombre d'êtres humains et de collectivités humaines ne sont vraiment pas « pressés » de les appliquer, les « droits de l' homme » valent « en théorie », mais ne valent rien « en pratique », c'est-à-dire donc, qu'ils ne valent rien ou presque dans « ma pratique à moi, ici et maintenant », parce que ma vie réelle et ma pratique réelle ont avant tout à tenir compte des « réalités » où le jeu des intérêts égoïstes de chacun, des individus comme des groupes ou des collectivités pousse simplement chacun à ne voir midi qu'à sa porte et à se foutre de l' Idéal des Droits de l' Homme comme de l' an 3000 . »

Et d'ailleurs, dites-vous peut-être, franchement, quelle PRISE ( « maîtrise » quelle « méprise » ) avons-nous ou pouvons-nous espérer avoir sur toutes ces décisions politiques et économiques qui cependant nous concernent ?
( PRISE en CRISE )

NouS :

Par définition , fait partie de « NouS » ( écrit ici à la façon "WiKi" ) avec des majuscules initiales et finales pour distinguer l'usage de ce terme de celui habituel du pronom personnel « nous » ) , toute personne qui :

- choisit librement de reconnaître le noyau central des valeurs de Liberté et d'Egalité déjà largement et universellement énoncé notamment dans l' Article 1 de la Déclaration Universelle des Droits de l' Homme,
et considère qu'il y a un lien pour elle indissoluble entre cette Liberté et cette Egalité, précisément parce qu'elle le choisit librement comme tel, et non pas parce qu'une quelconque « nature » ( « Droit Naturel » ) , ni une quelconque « souveraineté » extérieure le lui imposerait par contrainte physique ou obligation "sociale" .


( Donc :  Pas de liberté moralement justifiable sans égalité de cette liberté pour tous ceux qui la demandent, pas d'égalité moralement justifiable si cette égalité ne consiste pas en une égalité de libertés les plus étendues possibles pour tous ceux qui les demandent ou les demanderaient dans le présent et dans tout avenir pensable, ET qui seraient d'accord pour aussi les reconnaître  ainsi également aux autres
et donc pour travailler à leur réalisation progressive, éventuellement très lente, mais effective et irréversible. )

- qui choisit donc comme librement indissoluble le lien entre sa propre exigence de « liberté personnelle » et la reconnaissance à toute autre personne posant de la même façon une telle exigence exactement des mêmes « droits » et libertés fondamentales, mais aussi d'égal droit d'accès à toute croissance future de liberté possible pour des organismes dans l' univers sous réserve que ces organismes aient la même démarche réciproque de reconnaissance d'une Egale Liberté .
Seule cette reconnaissance réciproque peut justifier moralement la position d'un droit moral universalisable à une extension indéfinie des libertés de chacun .
P
ar conséquent aussi , « NouS » n' adressons une telle "revendication" qu' à « NouS-MeMeS », et à "NotrE" propre capacité collective à l'inscrire progressivement dans le réel pour autant que "NouS" le voudrons.

Remarque de juin 2013 :

Le caractère indissociable du lien entre "Liberté" et "Egalité"  a souvent été souligné, mais en général pour considérer ce lien comme dérivant soit d'un "droit naturel", soit comme une nécessité logique ou un constat de corrélation historique.

En particulier, Etienne Balibar a consacré de nombreux écrits, dont "La Proposition de l' Egaliberté", à cette liaison "Liberté - Egalité" , au point de proposer de contracter l' expression "Egale Liberté" en "EGALIBERTE" .
Sa thèse personnelle est de considérer une telle équivalence ( E = L ) comme une "vérité négative" ( elenchos ) : son analyse historique montrerait que "ces deux valeurs sont toujours contredites ensemble" , mais que ce statut de "vérité universelle négative" entraîne aussi son "indétermination absolue", qui laisse ouverte la question des institutions effectives construites en conformité avec la proposition de l' égaliberté .

Notre propre proposition "ELLE" est dans une certaine proximité avec celle d' Etienne Balibar, mais avec cette différence fondamentale, que NouS ne la considérons plus comme une "vérité" en quoi que ce soit extérieure à notre propre LIBRE DECISION :
Sa VALEUR et donc l' EQUI-VALENCE   EGALITE LIBERTE est ELLE-MEME une libre décision des personnes ELLES-MEMES qui décident de se considérer mutuellement comme "Egalement Libres" et donc "Librement Egales" dans cette Liberté qu' ELLES "partagent".

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« NouS » et « Tous les Êtres Humains » .

Certains diront peut être que « tous les hommes » devraient faire partie de « NouS » , dans la mesure où on supposerait qu' aucun « être humain » ne devrait avoir à "choisir" ou à "décider" de le faire , puisqu'il s'agirait là de ce que "tout homme" devrait raisonnablement admettre ...
Or justement il y a une différence primordiale à « nos » yeux entre adhérer par une libre décision personnelle
à ces valeurs ( donc dans l' esprit même de la liberté de pensée soulignée par les Droits de l' Homme ), et être supposé y adhérer de l' extérieur par la force d'une contrainte ou même d'une incitation ne préservant pas explicitement la liberté de décision personnelle.

« NouS » pensons que nul ne peut être « contraint » à être « libre » au sens que « NouS » donnons au mot « Liberté » dans l' expression « Egale Liberté Libre Egalité » ( « ELLE » ) :
L' "Egale Liberté" ne peut Y être auto-confirmée réciproquement que par une "Libre Egalité" .

Evidemment , une telle « différence » , résultant de la définition même que « NouS » donnons de « NouS » , n 'exclut a priori « personne » , même pas d'autres êtres que des êtres humains (au sens "homo sapiens" ) , si ce n'est par la libre décision de ces personnes elles-mêmes , de ne pas considérer que le principe d' « Egale Liberté Libre Egalité » les concerne et qu'elles ne veulent donc pas se « lier moralement » à quiconque à travers une telle reconnaissance mutuelle librement posée d' «Egale Liberté » universalisable.

Au sens du droit habituel des « Droits de l' Homme » , nous considérons alors que c'est « leur droit », au sens juridique, de ne pas vouloir participer à une telle "Association" : ( D'ailleurs les "Droits de l'Homme" considèrent que si chacun a le droit d' association , nul ne peut être contraint de faire partie d'une "association" ) : Or ce que "NouS" proposons sous une définition comme "ELLE" , c'est bien une sorte de "libre association", même si ELLE est supposée pouvoir s'élargir indéfiniment à tous ceux qui choisiraient librement de souscrire à cette définition.

La question de l'infraction juridique aux « Droits de l' Homme » ne peut se poser que par rapport à la force juridique des textes des Droits de l' Homme et des institutions juridiques politiques nationales et internationales qui y souscrivent .
C'est donc à chacun de savoir, s'il n'est pas en accord avec "ELLE" , comment il peut cependant rester dans la "légalité" internationale définie désormais par le cadre des "Droits de l' Homme" , ou de savoir au nom de quoi d '"autre" il s' "autorise" à éventuellement contrevenir à ce cadre légal international.

Adhérer ou non à l' idéal moral défini comme « Egale Liberté Libre Egalité » n'est , par définition , nulle part « prescrit » par quiconque , puisque cet idéal lui-même repose , par définition de principe, sur un pur libre choix personnel dont on ne peut imputer la « responsabilité » à personne d'autre qu'à « soi-même » : c'est donc de façon éminente un choix "moral" , la notion même de "moralité" étant ici clairement redéfinie par cette autonomie  radicale de la volonté personnelle, en tant qu' elle PEUT être universalisée à toutes les personnes qui effectuent ce MeMe Libre Choix.

Evidemment , dans l' état actuel , l' ensemble de personnes que « NouS » appelons « NouS » , n'est identifié d'aucune façon institutionnelle , ni même par une identité sociale, culturelle , associative ou d'une identité symbolique quelconque . Mais en même temps cet ensemble existe potentiellement dans la mesure même où VouS voudrez en préciser plus explicitement votre propre adhésion, avec vos propres mots , outils et actions.
Il s'agit simplement d'une potentialité à travers un ensemble de questions posées :
Il est fort probable que de nombreuses personnes ou des auteurs explicites divers aient depuis longtemps explicitement défini ce « même » regroupement potentiel idéal de personnes , en lui donnant divers noms imaginables .
Par exemple des expressions comme les « personnes libres et égales autonomes et responsables » , «  hommes de bonne volonté » , « les êtres humains raisonnables » , etc. désignent peut être des équivalences partielles , mais cependant assez floues ... et pas forcément entièrement équivalentes .
C'est d'ailleurs aussi dans l' univers des fictions « utopiques » , que certains équivalents de cette définition peuvent être trouvés.
( Jusqu'à quel point les libres habitants de l' « Abbaye de Thélème » peuvent être une des innombrables variantes pensables d' une telle idée en recherche de « représentations » ... )

C'est donc précisément à chacun ( C'est Vous-qui-Voyez ) , de se demander jusqu'où , au-delà de l' existence et de l' exigence actuelles posées par le droit international des « Droits de l' Homme » , de telles descriptions de ce qui pourrait , dans la crise actuelle mondialisée , les « unir » préférentiellement à d'autres dans un même projet à long terme « universalisable » pour tous ceux qui y adhèreraient , devient une question de plus en plus « pertinente » voire "impérieuse" , là où précisément un grand nombre d' « utopies » politiques , religieuses ou morales ont montré leurs limites et leurs défaillances , et où le recours aux habituelles « identités » communautaires ou même « nationales » n'est plus forcément pertinent pour assurer une adhésion réelle à un « projet politique» ou un « destin » commun , notamment à long terme.

Par définition de « ELLE » et de « NouS » , c'est chaque personne qui est ici , d' ELLE-MeMe sa propre « Autorité » sollicitée pour se questionner sur une telle problématique et y répondre :
« Personne » ne viendra plus ici , dans cette nouvelle forme de lien , l' « obliger » à être libre, si ELLE-MeMe ne le veut pas , et ne veut pas librement considérer en même temps que toute autre personne peut aussi ELLE-MeMe prendre exactement ce même « point de vue » , puisque ces "divers" libres points de vue sont désormais librement considérés par ces personnes comme au moins MutuELLEment compatibles et pour une grande part réciproquement "coopérants" .

Le présent texte « ELLE et NouS » , n'est d'ailleurs qu'une fiction potentielle ( Potes en Ciel , Peaux tant scient EllE ... ),
comme ELLE s'annonce aussi d'une « réalité future potentielle » qui ne dépend que de NouS et donc de la façon dont "VouS" choisirez "VouS-MeMes" la "dénomination" pour "VouS" d'une telle idée ou "Projet Idéal Commun " si "VouS" en partagez la "définition" .

Rien n'empêche aujourd'hui quiconque de ne voir dans ce présent texte "ELLE et NouS" que ce que cela « est » en effet :
Un brouillon de bavardages d'un certain individu « Armand Stroh » , que les hasards du baby-boom ont fait naître la même année 1948 que la Déclaration Universelle des Droits de l' Homme ...

Mais ne croyez pas vous en tirer à si bon "conte" d'auteur : C'est bien Vous-Qui-Voyez :

Hypothèse :
Supposez qu' au lieu de pouvoir dire que les « Droits de l' Homme » sont pour vous une « idéologie » extérieure imposée à laquelle vous n' avez jamais librement choisi d' adhérer , vous puissiez VouS-MeMeS choisir librement , à titre de personne individuelle , de constituer avec d'autres personnes individuelles , tout aussi librement , un peu comme dans une « association » au sens classique , une forme d' association nouvelle ( "NouS" V. "ELLE" ) très spéciale , dont le coeur même du libre choix de Valeurs communes soit constitué de l' idée proposée ci-dessus comme « E.L.L.E. » , c'est à dire l' affirmation de principe , fondatrice de ce lien associatif d'un genre nouveau , du lien indissoluble ( pour ceux qui l' acceptent librement comme tel ) entre la Liberté individuelle radicale reconnue réciproquement à chacun par les autres comme devant être cependant compatible dans les faits ( déjà dans une certaine mesure actuellement , mais surtout comme « Projet Idéal Commun » ( PIC épique , école et gramme ) pour un avenir intrinsèquement ouvert , comme « destin futur commun librement choisi» ) avec l' Egale jouissance – notamment au niveau des « ressources et contraintes » résultant à la fois de cette existence actuelle commune et de ce projet futur commun - de toutes ces libertés ainsi reconnues réciproquement à chacun .

Supposez donc aussi qu' en dehors de ce principe librement accepté où toute « liberté » existante ou nouvelle ainsi acquise ou construite doit être également disponible et effectivement réalisable en exercice pour chacun ( pour autant qu'il en énonce le désir et en manifeste la volonté et notamment pour ce qui dans une telle liberté ne peut l'être que par auto-formation de la personne elle-même et repose donc nécessairement sur un tel « travail personnel » ) , tout le reste des croyances , opinions , goûts , idées, langages d'expression, etc. soit librement reconnu individuellement à chacun, du moment que cela ne limite pas l' égale liberté des autres d'avoir les leurs et qu'il n'y a aucune raison valable reconnaissable par tous de penser que ces goûts particuliers viseraient à limiter l' Egale Liberté des autres ou de la mettre gravement en danger.
( Note sur la Liberté artistique )

Double exigence ( "Loi" ) librement reconnue donc entre les membres d'une telle « association » :

- Egale Liberté :
Par principe , aucune « liberté » ne pourra être « reconnue » et « garantie » collectivement à l'une des personnes si elle ne peut pas l' être simultanément de façon « égale » à tous les autres ( pour autant que ces autres personnes voudraient aussi en jouir ) . La "revendication" d'une liberté pour soi exige la possibilité pour les autres d' exercer ou d'avoir une "liberté équivalente" .

Il est clair que l'idée même de liberté individuelle que "NouS" proposons suppose que le « contenu » de telles libertés peut être très variable et laissé précisément au « libre choix » de chacun pour autant qu'il soit « compatible » avec la réalisation d'un libre choix « équivalent en liberté» chez les autres . L' adhésion à l' "Egale Liberté" suppose bien évidemment une telle tolérance "multiculturelle" aussi étendue que chacun pourra l' exiger pour lui-même , pour autant que ces différences "culturelles" ne compromettent pas l' Egale Liberté" par principe librement reconnue d'avance . C'est uniquement en vertu d'un soupçon justifiable d'atteinte à l' exercice d'une telle Egale Liberté individuelle, que certaines "formes" culturelles librement choisies par certains, pourraient être considérées par "NouS" comme "intolérables" .

- Libre Egalité : L'Egalité ( des libertés ) ne peut elle-même être réciproquement acceptée que si elle l'est librement par tous les participants de ce nouveau « pacte social » . Il est hors de question de l' imposer par une quelconque contrainte . L'usage de la force n'est ici concevable , de la part de "NouS" , qu'en termes de "légitime défense" , c'est à dire si une force extérieur à "NouS" cherche à NouS empêcher de réaliser notre propre Projet Interne .

Il y a donc ici une claire différence avec le noyau juridique actuel des "Droits de l' Homme" qui est supposé s'appliquer universellement à tous les êtres humains et avoir le "droit" les y contraindre éventuellement , s'ils s'en éloignent trop ... ( A travers les institutions internationales elles-mêmes supposées capables de contraindre les Etats signataires , voire les autres , à inscrire ces Droits dans les faits ) .

EuX :

( "IlS" , "les gens" , "les autres" , ceux à cause desquels nous nous excusons un peu trop facilement de ne pas être "NouS" , parce que nous attendrions d'abord qu' "EuX" aussi fassent les mêmes choix que nous , pour enfin nous dire à nous-mêmes qui "NouS" sommes ... )

"EuX" donc : Tous ceux qui ne sont  pas prêts à choisir librement une telle Egale Liberté , choisissent par là même de ne pas être parmi « NouS » : s'ils en décident ainsi librement pour EuX-MeMes , c'est « leur » problème , qui comme tel ne « NouS » regarde plus .
« NouS » leur demanderons simplement poliment et respectueusement, rien d'autre que ce que la Déclaration Universelle des Droits de l' Homme « exige » déjà juridiquement d'EuX . "IlS" ne sont pas liés par "Notre Loi" , considérée comme "Loi Morale" ( "Nouvelle" ) .

EuX , aussi divers soient-ils  entre « EuX », pourront évidemment construire leur propres communautés avec qui ils veulent , et en particulier conserver les Systèmes collectifs actuels ou passés  qui leurs servent d' « identité » principale.

Mais dans ce cas  aussi,  « NouS » ne pourrons plus rien pour « EuX » , dans une quelconque « Solidarité » qui d'après EuX devrait malgré tout s'exercer , par « Fraternité » humaine , au-delà de la simple exigence de conformité juridique aux exigences des « Droits de l' Homme » :
« NouS » laisserons, à la « charité » , au « libre goût » de chacun de « NouS » , d'être suffisamment « solidaire » avec tous ceux parmi « EuX » qui décident pour les raisons qui les regardent à ne pas accepter librement le principe de « Egale Liberté Libre Egalité » ( ou un « équivalent » : ce n'est pas les expressions verbales qui ici importent , mais bien l ' « esprit » d' ELLE ) .

Différents cas bien sûr très différents :

- Celui de tous ceux qui pour le moment ne se sont pas posé ce genre de questions et ne se sont pas eux-mêmes placés devant un tel choix, pour x raisons dues à laur parcours de vie, à leurs capacités intellectuelles défaillantes, à leur éducation coercitive , à l' état de soumission dans lequel ils sont maintenus , etc... Ainsi VouS qui Voyez ... n' avez peut être pas encore fait un tel choix ... et ne savez pas quoi en penser ... à quoi cela VouS engagerait à vos propres yeux ( car c'est de cela qu'il est question d' abord ...)
- Celui de tous ceux qui décident ( à leur propres yeux  peut-être "librement" , mais pas "égalitairement" ) de ne pas accepter de participer à un tel Idéal d' Egale Liberté et de Libre Egalité ,  en termes simplement d' extériorité neutre et indifférente ,
- Celui de tous ceux qui se poseraient  plus nettement , en adversaires et potentiels "ennemis" d'un tel Idéal,  dont ils poseraient qu'il n' a pas le droit d' exister et qui voudraient en quelque sorte "NouS" exterminer ... ou du moins "NouS" reconvertir de force à leurs propres visions des choses et valeurs.

 "NouS" verrons plus tard , cette question du rapport à l' "Extériorité" par rapport à "NouS" , en fonction du type d'attitude inversément adoptée par rapport à "NouS" .

 

La Troisième Valeur classique du triptyque , la « Fraternité » ,
en effet désormais se « Fractalise » en « FracTernité » :

Et l' ancienne et noble « devise » « Liberté , Egalité , Fraternité » peut en effet se réécrire ,
pour « NouS » faire réfléchir en « ELLE » : « Egale Liberté, Libre Egalité , FracTernité »

- Toute exigence de « Solidarité » ou de "Fraternité" supérieure à ce que la Déclaration Universelle des Droits de l' Homme exige juridiquement désormais à l' échelle du monde , ne sera considérée comme moralement légitimement "exigible" de "notre" part qu' envers tous ceux qui par ailleurs acceptent aussi librement le principe d' « Egale Liberté » : il y aura ici une forme de « fraternité » et de « solidarité » interne qui résultera en grande partie du jeu même d' « ELLE » et de « NouS » , mais en effet pas uniquement "Entre NouS": le « tiers » ouvert de la « FracTernité » sera ici indispensable pour maintenir « ouvert » le « miroir d' ELLE » où la Liberté et l' Egalité se maintiennent et se supportent réciproquement par « reflexion ».

- En effet , « NouS » sommes pour une plus grande « Solidarité » au niveau de l' Humanité globale . Mais si « NouS » voulons vraiment dépasser les actuelles « préférences nationales » encore considérées comme légitimes ( même par ceux qui n'utilisent pas cette expression ... ), et permettant à chaque « Peuple » ou à chaque « Etat Nation » de s'abriter derrière ses frontières ( La fameuse reconnaissance du « Droit des Peuples » qui vient en partie limiter le « Droit des personnes » ) pour chercher à garantir à ses propres « citoyens » des droits spécifiques auxquels les « étrangers » n'ont pas légalement le droit , et si « NouS » voulons pouvoir dans de meilleures conditions permettre l' « accueil de la misère du monde » , alors « NouS » devons aussi avertir tout candidat potentiel qui attendrait une « solidarité à fond perdu » , qu'il ne pourra pas y avoir de « Fraternité » comme « Solidarité » à sens unique : si en effet , « NouS » ne pouvons pas exiger de tous une participation « économique » égale à la production des richesses universelles , « NouS » demandons cependant , en substitution des anciennes « préférences » familiales, nationales ou communautaires , la légitimité de différencier le partage des richesses que « NouS » aurions produites entre d'une part ceux qui acceptent librement de reconnaître le principe d' « Egale Liberté Libre Egalité » et ceux qui ne l' acceptent pas : en particulier , « NouS » n' accepterions pas de « financer » nos propres détracteurs au même titre que ceux qui se déclareraient «parmi  NouS » .

( ElleEtNous_remarque_monnaie1.html )

- « NouS » acceptons de suivre les recommandations réalistes possibles de la « Déclaration Universelle des Droits de l' Homme » , pour agir envers « tous les hommes » ( y compris les pires « criminels » de guerre ou contre l'humanité ou les pires « exploiteurs » de la misère du monde ) dans un « esprit de fraternité » : par principe « NouS » reconnaissons aussi constamment à tout être humain la possibilité de « changer » et de ne jamais être définitivement « enfermé » dans les chaînes de son propre passé , mais « NouS » ne sommes pas non plus d'un « angélisme » naïf qui supposerait que tout homme serait « spontanément  bon » et que toute forme de violence humaine contre les hommes serait « compréhensible » et que « NouS » devrions ainsi , à la manière de l' idéologie chrétienne « authentique », «  tendre l'autre joue » quand on « NouS » frappe , ou que notre « prochain » serait de façon équivalente parfaite aussi bien tout « ennemi du genre humain , des droits de l'homme ou de la liberté » que l'un de « NouS », « ennemi » avec qui « NouS » devrions donc partager en toute « fraternité » et à « égalité » les ressources pourqu'il puisse encore mieux demain poursuivre des buts annoncés de destruction des libertés et des « Droits de l' Homme » et ruiner les difficiles efforts pour réaliser entre « NouS » notre propre projet universalisable !

- « NouS » annonçons donc clairement une « FracTernité » à triple niveau , dont l'un d'ailleurs se développe au-delà même de la sphère des « Droits de l' Homme » :
- 1. Un type de « Fraternité » et de Solidarité directement lié au lien librement accepté par toute personne dans le monde actuel ou à venir qui se déclare en accord réel avec les principes d' « Egale Liberté Libre Egalité » et accepte donc d' en débattre les conditions de possible mise en oeuvre juridique, politique, économique, sociale ...
- 2. Un type de « Fraternité » considérée comme « inhérente » à tous les êtres humains , dans la lignée directe de l' actuelle « Déclaration Universelle des Droits de l' Homme » , mais dont on connaît bien aujourd'hui l'insuffisance pour prétendre amener « tous les êtres humains » à en reconnaître effectivement et librement le bien fondé . ( C'est notamment aussi la limite propre de la "vérité universelle négative" qu' Etienne Balibar attribue à sa "Proposition de l' Egaliberté" ).
- 3. Enfin un troisième type de « Fraternité » encore plus « ouvert » sur d' autres formes de vie que le le « genre humain » et dans lesquelles « NouS » pouvons cependant déjà reconnaître certaines prémices de l' exigence de la Liberté , même si ces formes de vie et de conscience individuelles «  animales » sont comme telles pour le moment biologiquement incapables de se servir d'une telle « raison et conscience » pour éventuellement participer comme « NouS » à une telle libre reconnaissance « réciproque » possible d'une « Egale Liberté Libre Egalité » .
- « NouS » « NouS » déclarons par principe ouverts à toute « libre et égale » adhésion à nos principes de tout type d'organisme dans l' univers qui se révèlerait physiquement capable de prendre suffisamment conscience de lui-même et du monde pour pouvoir participer à une telle reconnaissance réciproque et accepterait donc par là même aussi de « NouS » reconnaître en toute « Egalité de droits » avec une telle forme de pensée non « humaine » .

Quelle « équivalence » entre libertés ?

Evidemment chacun a son point de vue « subjectif » sur ce qui lui permet à lui d'être « libre » .

Le principe de base entre « NouS », est qu'il ne peut pas y avoir ici de conflit essentiel sur le contenu subjectif de ces choix : comme « goût personnel » , la liberté est intrinsèquement totale : d'ailleurs personne , ne pourrait , sans contradiction avec sa propre libre adhésion initiale , reprocher aux autres membres d'avoir des « goûts » différents des siens .
Les seuls types de litige possible doivent porter sur de l' « objectivable en commun » lié soit à une diminution globale des libertés soit à une inégalité de ces libertés entre « NouS » :

- Chacun doit pouvoir dire en quoi il estime que sa situation particulière ne lui permet plus de jouir d'une LIBERTE globale équivalente à celle des autres, et en cas de reconnaissance générale du bien fondé de sa remarque , il doit avoir la possibilité d' explorer de nouvelles voies et les proposer pour rétablir une telle égalité des libertés.

- Au cas où il n'est pas possible d'arriver en commun à un consensus «intersubjectif » pour considérer qu' en effet il y a un déséquilibre de « liberté » à corriger, alors , puisqu'on ne pourrait pas établir de lien suffisamment clair entre la disposition de telles ou telles ressources ou la soumission locale ou personnelle à telles ou telles contraintes et l' augmentation ou la diminution de « liberté globale » qui en résulte pour chacun, dans ce cas , par défaut, c'est l' égalité du partage des ressources et des contraintes qui pourrait en effet servir d'ultime critère, si les membres n' arrivaient pas à suffisamment accepter toutes sortes de disparités matérielles dans la disposition locale de ressources et de contraintes , par crainte d' « inégalités » potentielles dans le « bilan » des libertés globales de chacun.


En fait une telle tolérance aux disparités et « inégalités » locales provisoires devrait être beaucoup plus facile dans une forme d'association où chacun saurait que, quelles que soient les « différences » dans la nature des moyens ou ressources dont chacun dispose à un moment donné, cette diversité ne pourra jamais aboutir à une inégalité importante des « libertés » constatable par tous , par ce qu'elle serait alors obligatoirement corrigée , vu le droit fondamental reconnu à chacun de profiter à égalité des nouvelles possibilités de « liberté » qui apparaissent et de pouvoir compenser celles qui disparaissent .

NouS pourrions alors être beaucoup moins « revendicatifs » et bêtement « égalitaristes » , en ayant beaucoup plus intérêt collectivement à l' exploration de la « diversité culturelle » qu' à la préoccupation au sujet de la « discrimination » et de l' inégalité potentielles que ces différences peuvent en effet engendrer si certains cherchent justement à développer ces inégalités à leur profit et pas seulement à multiplier la diversité des expériences possibles.

Il va de soi ici que l'esprit « stratégique » qui en situation sociale ordinaire actuelle pousse , au nom de ses propres « intérêts » égoïstes à les maximiser au détriment de ceux des autres ( et qui est aujourd'hui considéré par l'ultralibéralisme économique et financier comme le moteur de la « main invisible » du marché ) , n' aurait plus ici fondamentalement cours et en tout cas ne pourrait plus être considéré comme « légitime » , puisque tous les membres parmi « NouS » auraient par définition librement choisi de poser leur égale liberté et donc le maintient par compensation des conditions d'une telle égale liberté comme principe de base de leur collectivité.

Personne ne pourrait ici , sans s'exclure lui-même de cette libre association, prétendre avoir un « bon droit » d'être privilégié, sauf s'il prouve à tous que ce « privilège apparent» n'est pas personnel, mais nécessaire à un « service public » rendu à la liberté de tous qui serait ainsi mieux assurés que si chacun gardait ses possibilités uniquement pour lui-même. Il ne s'agirait pas là d'une « récompense » , mais simplement du fait que dans certaines situations, certains seront nécessairement mieux armés ou plus aptes à proposer à la collectivité de meilleures solutions à la croissance de l' « Egale Liberté » de tous et doivent alors pouvoir « capitaliser » en ce sens suffisamment de ressources sur ce projet collectif grâce au libre accord des autres .

La seule possibilité réelle de développer légitimement une réelle « inégalité » des libertés au sein même de « NouS » , serait que tels ou tels membres en aient explicitement manifesté le libre choix entre eux ( comme « jouer » entre eux au loto ou au poker , ou à boursicoter, etc. ) , sachant en tout état de cause , que les « gains » des uns ne peuvent se réaliser que par les « pertes » des autres et que par conséquent :
- personne ne viendra après coup se plaindre auprès de la collectivité globale ( de "NouS" ) en lui demandant de restituer les pertes ainsi fatalement occasionnées !
- les sous-groupes qui « parmi NouS » choisiraient ainsi librement d' être en compétition pour une « inégale répartition des libertés » , ne pourraient en aucun cas le faire au détriment des libertés de tous ceux qui tout aussi librement , n'auraient aucune envie de jouer à de tels jeux !

Toute volonté de se confronter compétitivement aux autres sans leur libre accord pour obtenir à leur détriment des avantages assurant plus de liberté à certains qu'à d'autres est intrinsèquement contraire aux objectifs énoncés dans « ELLE » :
ceux qui veulent fonctionner fondamentalement ainsi doivent donc savoir que leur place, par définition, n'est pas parmi « NouS » .

"IlS" peuvent donc tranquillement se battre entre "EuX", s'ils "NouS" laissent vivre entre "NouS" comme "NouS" le voulons.

Quant à VouS , c'est donc « Vous-Qui-Voyez » ...